vendredi 10 mars 2017

Désolation - Stephen KING

- Désolation - Stephen KING - (Le Livre de Poche)
Traduit de l'américain par Dominique Peters

La route 50 coupe droit à travers le désert du Nevada, sous un soleil écrasant. On n'y entend que le jappement lointain des coyotes. C'est là qu'un flic étrange, un colosse aux méthodes très particulières, arrête des voyageurs sous des prétextes vagues, puis les contraint de le suivre à la ville voisine Désolation. Et le cauchemar commence...




  Rien de tel qu'un Stephen King pour se remettre à la lecture. Désolation ne fait pas exception à la règle, j'ai adoré me plonger dans ce pavé d'horreur(s).

   Stephen King, encore lui, je suis fan et le resterai car il faut le dire, chacune de mes nouvelle lecture est un régal. Je ne me lasse absolument pas de ses univers.
  Ce pavé de 800 pages fait écho à un autre roman de l'auteur, Les Régulateurs ; cependant, je ne me souvenais pas assez de ce dernier pour comprendre le lien. Après un petit tour sur Wikipedia, j'apprends qu'outre les couvertures des grands formats qui se complètent, ces deux romans mettent en scène les mêmes personnages à des périodes différentes.

  Autres anecdotes pour les puristes (et les curieux) : il y a des références à Rose Madder et au cycle de La Tour Sombre (ou le contraire ^^).

   Désolation, charmante petite ville du Nevada, le long de la route 50. Quelques habitants, un flic psychopathe et beaucoup de victimes... ^^
  Le voyage dans le coin n'est pas de tout repos. Tout le long du livre, Stephen King installe une ambiance angoissante avec un petit groupe de personnages très attachants qui se retrouvent en bien mauvaise posture entre les mains d'un tueur et sans aucun contact avec l'extérieur.
  Les cadavres se ramassent à la pelle au fur et à mesure que les pages se tournent pour aboutir à un abyme lovecraftien... pfiou...

  Comme souvent dans les romans de King, il y a aussi une réflexion sur la divinité, Dieu, la religion. Croire ? Pourquoi ? Comment ?
  Les personnages les plus pieux sont contraints de questionner leur foi face à une situation si cruelle. Cela donne lieu à des confrontations entre les personnages, notamment entre le jeune David, et les autres, qui s'est tourné vers la religion suite à une épreuve.

  Je suis ressortie essoufflée de cette lecture. Une vraie réussite dont je devrais me souvenir longtemps. Tak.

  Petit plus : Désolation a été adapté au cinéma par Mick Garris en 2006 avec Ron Perlman dans le rôle du shérif... pas mal ! Hâte de voir ça.
 

Conclusion :  Désolation de Stephen King est un bon roman d'horreur à consommer sans modération !




Et vous ? L'avez-vous lu ? Avez-vous envie de le lire ? 
L'heure est au partage (^-^)





4 commentaires:

  1. Alors que j'adore Stephen King, ça fait un bon moment que je ne me sus pas longée dans un de ces livres. C’est vrai qu'après avoir abandonné (mais je compte le reprendre) Shining, je n'ai pas eu forcément envie de m'y remettre. Mais tu me donnes bien envie de découvrir Désolation :)

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    1. Je ne sais pas si Désolation est le meilleur pour reprendre, il est un peu long, mais oui ! Il faut que tu retentes l'aventure ! Tu as le choix. N'hésites pas à faire un tour sur ma page de challenge, j'ai un tableau complet avec ses œuvres et le lien vers les chroniques de ceux que j'ai lu ;)

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  2. Il m'intrigue bien mais du coup, il y a un ordre à respecter dans les ouvrages de M. KING pour comprendre toutes les références?

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    1. Il n'y a pas forcément d'ordre mais je pense que pour comprendre au mieux toutes les références, la lecture dans l'ordre de publication est la plus appropriée, tout simplement (^-^)

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Merci d'avoir pris le temps de lire et de commenter ma chronique.
Au plaisir de vous revoir par ici (^-^)